samedi, juillet 27, 2024
 

Le métabolisme paresseux, un sujet épineux

«J’engraisse pour un rien. Je grossis à la vue d’un éclair au chocolat. Tout me profite.» Beaucoup de vos clients sont convaincus de ne pas «mériter» leur surcharge pondérale. Ont-ils raison? Dans ce cas, que peuvent-ils faire?

Indéniablement, l’inégalité devant les régimes et la balance existe. Lorsque certains ne se privent pas et restent minces, d’autres peuvent prendre du poids avec un régime alimentaire plus strict. Le nombre des cellules adipeuses est ainsi inscrit dans notre code génétique, comme la couleur de nos cheveux et de nos yeux. Cette prédisposition héréditaire n’est toutefois pas toujours en cause. Bien souvent, la paresse métabolique est acquise.

Stimuler la thyroïde

La première mesure à prendre, lorsqu’on est concerné par ce problème, consiste à stimuler la thyroïde, qui règle le métabolisme et la production d’énergie: le fonctionnement insuffisant de cette glande se traduit par une tendance à la prise pondérale. Il arrive parfois que la thyroïde soit paresseuse sans être malade, ce qui suffit pour ralentir le métabolisme.

Avant tout, il faut donc recommander aux personnes concernées par cette paresse métabolique de consommer des aliments riches en iode, oligo-élément nécessaire à la glande pour fabriquer ses hormones comme des poissons de mer, du sel marin ou des algues marines, que vous pouvez également conseiller en complément. 

L’homéopathie peut aussi contribuer à réveiller en douceur un métabolisme paresseux. La teinture mère d’une algue marine, par exemple le Fucus vesiculosus (avec 50 gouttes quotidiennes) et l’extrait de la thyroïde en dilution stimulante, Thyroïde 4CH (en doses de trois ampoules hebdomadaires), idéalement en association avec le remède de fond si vous êtes féru d’homéopathie, peuvent donner des résultats étonnants.

Développer la masse musculaire

Que conseiller de plus à vos clients se plaignant d’un métabolisme trop paresseux? Une autre façon de stimuler ce métabolisme consiste à développer la masse musculaire à l’aide du sport et du renforcement musculaire. Au contraire de la graisse, le muscle est un tissu métaboliquement actif, qui brûle des calories. Il est donc recommandé de pratiquer une activité physique régulière, et notamment des exercices d’endurance. Inutile de miser en revanche sur des séances de sport trop intenses d’emblée si le corps n’y est pas habitué. Marche, vélo, gymnastique douce peuvent ainsi déjà permettre de remettre en route un métabolisme paresseux.

Au fil des années, le métabolisme baisse et on grossit plus facilement, aussi parce que la masse musculaire fond progressivement. La sédentarité et les régimes amaigrissants sévères, qui font perdre autant de muscle que de graisse, amènent toujours, à moyen ou à long terme, à une baisse du métabolisme. On ne le répétera jamais assez: un corps auquel on a imposé trop de privations réagit en veillant jalousement sur son stock de graisses. 

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