vendredi, mars 29, 2024
 

Une grossesse programmée

De nombreuses femmes souhaitant prendre leur santé en main en vue d’une grossesse s’adressent à leur pharmacien ou droguiste de confiance. Tour d’horizon sur les conseils qui rendront service à vos clientes.

Le poids

Si votre poids est 30% plus élevé qu’il le devrait, il faudrait vous efforcer de maigrir en douceur, en suivant un régime équilibré, avant de tomber enceinte. Il serait déraisonnable de suivre un régime hypocalorique lorsque les besoins nutritionnels s’accroissent, mais une telle surcharge pondérale comporte un risque bien réel de diabète et d’hypertension pour la femme enceinte. 

L’alcool

Renoncez-y. Pendant la grossesse, surtout durant les trois premiers mois, l’alcool peut provoquer une atteinte cérébrale, des malformations des membres, du visage (bec de lièvre) et du cœur chez le fœtus. Parfois, les conséquences n’apparaissent que chez le grand enfant, sous la forme d’une instabilité psychomotrice ou de difficultés scolaires.

La caféine

Limitez la consommation de caféine, à laquelle soit la future maman que le fœtus sont particulièrement sensibles. Plus de 300 mg de caféine par jour, soit l’équivalent de trois tasses de café, augmentent les risques de fausse couche et entravent la croissance du bébé à venir. 

Le tabac

Si vous fumez, sachez qu’il est grand temps de vous débarrasser de cette mauvaise habitude. Chez la femme qui s’accorde 20 cigarettes par jour, le taux de mortalité à la naissance est 20 fois plus élevé que chez la non-fumeuse. Chez la femme enceinte, fumeuse, les fausses couches et les naissances prématurées sont plus fréquentes. Statistiquement, les enfants des fumeuses ont un poids inférieur, sont plus frêles et plus sensibles aux affections respiratoires. A long terme, ils peuvent souffrir de troubles de la croissance et de performances intellectuelles amoindries.

La pilule contraceptive 

Si vous pratiquez la contraception orale, arrêtez-la 3 à 6 mois avant la date planifiée de conception et remplacez-la par un autre moyen contraceptif. La prise à long terme de la pilule est à même de provoquer des nombreuses carences: en acide folique, en vitamines B6, B12 et C, ainsi qu’en zinc. N’entamez pas votre grossesse avec des déficits nutritionnels!  Adoptez une alimentation aussi équilibrée que possible et un supplément spécifique (voir plus loin). 

L’acide folique

Le déficit en acide folique ou vitamine B9 est la carence vitaminique la plus répandue chez la femme enceinte. Ce manque peut se traduire par de l’anémie, de la fatigue et de la déprime et – ce qui est bien plus grave – par des malformations fœtales, notamment de la colonne vertébrale (comme le redoutable spina bifida). En effet, la formation du système nerveux de l’embryon (moelle épinière et cerveau) a lieu entre la 2e et la 4e semaine de la grossesse, c’est-à-dire à un moment où la femme ignore le plus souvent qu’elle est enceinte. D’où la nécessité du supplément dès l’arrêt de la contraception.

Un supplément adapté et équilibré

Il existe des préparations multivitaminées et multiminérales spécialement conçues pour la grossesse et l’allaitement. Elles sont riches en acide folique (au minimum  0,4 mg), vitamine D, calcium, magnésium, fer, zinc et relativement pauvres en vitamine A (dont l’excès peut être à l’origine de malformations fœtales et même de fausses couches). Votre apport journalier total ne doit pas dépasser 2500 UI.

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