jeudi, avril 25, 2024
 

Un système immunitaire fort, ça se mérite!

Une prédisposition accrue aux maladies infectieuses, des refroidissements à répétition ou des difficultés à cicatriser traduisent un système immunitaire défaillant. Dans quelles mesures devient-on immunodéprimé? Comment peut-on renforcer ses défenses naturelles? Faisons le point.

Tout commence dans l’assiette

Excès d’alcool, de sucres rapides, de produits raffinés et de «mauvaises» graisses… une alimentation déséquilibrée acidifie l’organisme et n’apporte pas assez de micronutriments immunostimulants.

Conséquences: l’hyperacidité tissulaire et la carence en vitamines et minéraux diminuent l’efficacité du fonctionnement du système immunitaire.

Les aliments renforçant les défenses naturelles sont nombreux: aliments fermentés (choux, kéfir), fruits (agrumes, raisins, canneberges, pommes), légumes (fenouil, carotte), condiments (ail, sauge, piment), noix et graines, légumineuses ou encore céréales complètes. Leur contenu en vitamines, fibres, oligo-éléments et autres molécules antioxydantes (polyphénols, molécules sulfurées) permet de subvenir aux besoins de tous les mécanismes biochimiques de l’immunité.

Habitudes et influence du mental

Néanmoins, il ne suffit pas de «bien manger», c’est l’ensemble des mesures hygiénodiététiques qui rentre en ligne de compte dans le bon fonctionnement du système immunitaire. Le tabagisme, le stress chronique ou l’entraînement physique poussé, mettent à mal nos défenses naturelles, car ils soustraient à notre organisme des substances vitales et contribuent à son acidification.

En situation de stress chronique, les glandes surrénales sécrètent du cortisol tandis que le système sympathique s’active à produire de la noradrénaline – deux molécules connues pour diminuer l’efficacité de la réponse du système immunitaire. Une raison de plus pour s’efforcer de prendre la vie du bon côté!

L’échinacée: une plante à l’aide de l’immunité

La phytothérapie, au service de la micronutrition, peut corriger certains dysfonctionnements ou potentialiser certains mécanismes ayant lieu dans le corps.

Dans le domaine de la prévention des pathologies bénignes aiguës, les plantes immunostimulantes, comme l’échinacée, sont proposées. Originaire d’Amérique du Nord, cette plante de la famille des Astéracées était déjà utilisée par les Indiens pour combattre les morsures de serpent mais aussi… les infections respiratoires et les maux de gorge!

Trois plantes sont connues: l’Echinacea purpurea, l’Echinacea angustifolia, et l’Echinacea pallida. La première est la plus utilisée. L’Organisation mondiale de la santé reconnaît l’usage traditionnel de la racine d’Echinacea angustifolia ainsi que des feuilles et fleurs d’E. purpurea.

On reconnaît à l’échinacée un nombre important de propriétés impliquées dans l’immunité. Elle est anti-inflammatoire, bactéricide, antivirale et antimycosique.

Ses usages sont nombreux: prévention des infections des voies respiratoires supérieures (rhume, laryngite, sinusite) et des voies urinaires, diminution de la gravité des symptômes du rhume ou encore atténuation des maux de gorge ou de la gingivite. Chez les sujets immunodéprimés, elle agit potentiellement comme un immunorégulateur en améliorant le système immunitaire sans le surstimuler.

Enfin, une autre recommandation, qui n’est pas des moindres: son action est encore plus puissante et rapide lorsqu’elle est ingérée dès les premiers symptômes.

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